Chère visiteuse, Cher visiteur,
Bienvenue dans ce petit coin de mon monde.
Je créé des performances avec des corps. Je travaille avec le mouvement, la musique, l’écriture et l’improvisation. Je plonge dans la nature et vous invite à m’y rejoindre.
Je recherche l’honnêteté, des sensations affutées, un investissement total dans le présent et une paix intérieure en moi même et chez les autres. Je recherche quelque chose de vrai, sincère et vulnérable qui nous lie en tant qu’êtres vivants. Je me relie à mon être sauvage et sensible, aux paysages, aux êtres animaux, végétaux, minéraux, élémentaux, imaginaires,…
Lucile Belliveau est une interprète et chorégraphe au parcours surprenant. Son intérêt pour la danse a commencé en 2013 par des danses de couple (zouk brésilien et tango) qu’elle a pratiqué à Londres, à Munich et dans des congrès internationaux à travers l’Europe. Son intérêt croissant pour le corps l’a mené à la danse contemporaine, à la danse classique puis à de multiples autres pratiques somatiques et spirituelles.
En 2015 et 2016, elle fait une année de formation professionnelle en danse à Iwanson school for contemporary dance à Munich, Allemagne. Ce fut un entraînement intense et technique en jazz avec Isabella Blum, en ballet avec Hanna O’Dwyer, en danse moderne et contemporaine with Pia Fossdal, Ryan Mason et Cristina d’Alberto et en improvisation et composition avec le directeur artistique Johannes Hartl. Avec le soutien de l’école, elle put se produire à Gasteig dans des chorégraphies des professeurs, et créer ses deux premières pièces courtes qui marquèrent ses débuts de chorégraphe indépendante. Elle crée ainsi les pièces “Slow” et “Qube” avec les étudiantes d’Iwanson et commissionne la musique originale à Floriane Dardard.
Elle élargit sa pratique de la danse contemporaine par de nombreux ateliers avec des artistes reconnus tels que des stages de Gaga et répertoire avec Ohad Naharin et les danseurs de la compagnie Batsheva, et des stages avec Sita Ostheimer (Hofesh Shechter), Stella Zannou, Jos Baker (Peeping Tom), Rakesh Sukesh, Evangelos Poulinas ou encore Mehdi Farajpour (Orian Theatre). En 2016 et 2017, elle fait partie d’un groupe d’expérimentation de mouvement et de recherche sur soi mené par la chorégraphe, danseuse et ancienne directrice pédagogique de P.A.R.T.S Mia Lawrence. Elle y découvre la pratique du yoga, de la méditation et de la pleine présence dans la danse. Cela se solde par des performances in-situ pendant le festival DANCE à Munich en mai 2017 qui incluent des improvisations structurées travaillées avec Richard Siegal, Bejamin Vanderwalle et Judith Ruiz-Sanchez entres autres.
Lucile commence à partager sa pratique de la danse et de l’improvisation à travers la mise en place de sessions d’improvisation inclusives à Munich et l’élaboration de projets en co-création avec des participants d’horizons multiples.
Lucile s’intéresse également à de multiples autres pratiques des arts de la scène. Elle explore les arts du cirque avec des ateliers et cours d’acrobatie au sol, acrobatie de groupe et équilibrisme en Allemagne et en France. Elle pratique le théâtre à l’Ecole Jacques Lecoq à Paris et dans un groupe de théâtre hispanophone amateur Esquina Al Sur à Munich. Lucile est aussi musicienne depuis l’enfance. Elle étudie le piano et la théorie musicale au conservatoire du primaire au lycée puis se lance dans des projets indépendants et alternatifs à la contrebasse. Elle a joué et arrangé des morceaux issus du répertoire traditionnel iraquien à Londres, joué du blues et de la musique traditionnelle turque à Munich et fait partie d’orchestres symphoniques amateurs de musique classique européenne, de groupes de jazz et même d’un groupe de métal.
En 2017, elle entreprend un voyage de plusieurs mois en Inde où elle pratique et enseigne la danse contemporaine et s’initie au kuchipudi, au kalaripayattu et au dhrupad. Elle reçoit l’enseignement traditionnel de la danseuse, pédagogue et chorégraphe Vyjayanthi Kashi, une sommité du kuchipudi, danse classique du sud de l’Inde. Avec elle, Lucile apprend à exprimer des idées par des mouvements codifiés et avant tout à danser avec le coeur en partageant une joie sincère avec le public. Elle pratique l’art martial ancestral du kalaripayattu avec Ranjan Mullaratt à Bangalore et découvre ce mouvement à la fois fluide et puissant. Elle pratique le dhrupad, un style de musique indienne ancestral vocal avec les illustres frères Gundecha. Elle trouve une confirmation de son intuition sur la pratique artistique comme une méditation à travers leur pleine présence à l’instant et leur concentration absolue sur le chant.
En parallèle, elle développe avec la musicienne et compositrice Floriane Dardard le collectif Catastroflux. Elles créent ensemble la pièce Absurd Journey ou elles lient musique électronique et acoustique, danse contemporaine et collaborations multiples dans un narratif où l’absurde se résout par l’harmonie.
En 2018, Lucile retourne en France où elle poursuit ses activités artistiques. Elle se produit avec des groupes d’improvisation musicale et dansée. Le collectif Catastroflux devient une association professionnelle qui développe son activité dans le domaine du spectacle vivant. Elle co-organise le festival “Frazz’art en scène” dans le Perche auquel elle invite des groupes de musique de tous horizons et pour lequel elle développe avec Catastroflux une installation contemporaine et performance déambulatoire in-situ. En 2019-20 elle anime le groupe « Rue Vivante » où des improvisateurices se retrouvent dans un Paris confiné pour danser et jouer de la musique ensemble dans les rues.
En 2021, Lucile se dépose en Drôme où elle développe ses activités artistiques en nature. Elle commence un processus de « ré-ensauvagement » en expérimentant la vie en extérieur et en tribus éphémères. Elle transmet sa passion du mouvement à l’air libre par des ateliers guidés et des plongées en nature. Elle explore différentes façons d’inviter le public en nature, notamment au travers de randonnées-spectacles.
Mentionnons finalement l’expérience scientifique de Lucile : elle fait une licence et un master de biologie à l’Ecole Normale Supérieure à Paris avec des stages au Japon, à Vienne et à Paris. Elle fait ensuite une thèse en neurosciences computationnelles en collaboration entre University College London à Londres et Ludwig-Maximilians-Universität à Munich, suivi d’un post-doctorat d’un an à Munich. Elle obtient son diplôme de thèse en Novembre 2017.